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Après une quasi mise en sommeil de plusieurs mois , les travaux reprennent doucement . Un autre chantier de rénovation , très éloigné de la mécanique auto,accapare mon temps libre, et la Traction est de fait reléguée au second plan . Malgré tout , il y a eu quelques avancées
Pour commencer, la malle arrière : La mise en peinture et les travaux électriques ayant été réalisés, on peut procéder à l'habillage . J'ai noté la présence de plusieurs trous dans la fond du coffre . Comme je ne sais s'ils ont une utilité , je ne veux pas les fermer définitivement et les obture avec des bouchons plastiques provenant de voitures modernes . De toute façon , cela ne se verra pas sous la moquette .
Comme il n'y avait plus de moquette de coffre dans la 11, remplacée par un coupon de revêtement de sol , je vais m'inspirer de celle qui était dans la 7, ou plutôt de ce qu'il en reste .
La moquette , encore en excellent état , de ma précédente voiture moderne, est découpée aux dimensions requises .
Le fond de coffre et les parois latérales sont recouverts de thibaude.
Les pièces sont ajustées , un biais est cousu sur l'arête visible . La moquette de coffre va me permettre de tester la fixation par bande velcro collée que je souhaite mettre en oeuvre pour les moquettes de l'habitacle . Je suis surpris par les qualités d'adhérence de cette colle sur la feutrine et la peinture du fond de coffre
Cette moquette de coffre est , d'après ce que j'ai vu ici et là, par 3 pièces en bois vissées sur la tôle de fond . Aucune difficulté pour moi pour refaire ces pièces en m'inspirant de celles ( en noir ) en mauvais état récupérées sur la 7 . La pièce centrale est usinée pour passer au dessus de la trappe du réservoir d'essence . Je ne sais pas si c'est d'origine , mais je préfère cacher cette trappe sous la moquette .
Pas facile de retrouver les trous des vis à travers moquette et thibaude, mais il n'était pas question de percer encore davantage ! .
Le joint de malle était hors d'usage . Voici le nouveau
Un peu de colle néoprène et quelques pinces à linge, et le tour est joué
Mais un problème inattendu se pose . La porte de malle ne se ferme plus . Le joint est trop rigide, il faut appuyer à 2 mains pour actionner les poignées . dans un premier temps, je place une cale sous les serrures . Il devient possible de fermer la malle, mais l'alignement porte-carosserie est rompu .
Il ne me restait donc plus qu'à trouver un autre joint, mieux adapté . Lors du salon des belles champenoises de Reims, j'ai pu voir de près les joints proposés par différents fournisseurs pour finalement retenir celui proposé par Dé.....o : la photo ci dessous le montre à gauche . Il a une structure plus poreuse ( mousse cellulaire ) et est donc plus souple que le premier à droite, dont je tairai le nom du fournisseur
Après avoir gratté les lambeaux de colle du précédent joint, on peut mettre en place le bon.
On revient au moteur .Je voulais monter sur ce moteur provisoire les collecteurs qui équipaient le moteur de 37 de la 11
Le collecteur d'échappement est un 452452 ressoudé sur le dessus ( par un pro ?) , mais comme le montre la photo de droite, encore fissuré par en dessous . Evidemment lorsque j'avais démonté, il n'y avait pas le tirant de maintien du tube vertical, ceci explique sans doute cela .
Le collecteur d'échappement étant bon pour la feraille , j'en ai racheté un bon état en bourse : il s'agit d'un 452633
Ce collecteur possède un renfort entre les sorties des cylindres 1 et 2 , contrairement au précédent qu'il avait d'ailleurs rapidement remplacé chez Citroën . On peut la présence d'une prise d'air chaud
Le collecteur d'admission est un accessoire pour adapter un carburateur vertical ( un 32 PBIC) sur une voiture au départ muni d'un carburateur horizontal .
Ci dessous les références de cette pièce
Une observation qui m'a frappé : il n'y que deux vis de liaison prévues sur le collecteur d'admission , alors qu'il y en a trois sur le collecteur d'échappement . Je fixe les collecteurs sur la culasse, sans les joints ( mais sans serrer les écrous à bloc) pour apprécier la planéité de l'ensemble
Le moteur et la boite sont prêts depuis un bon moment déjà . Je me décide enfin à les accoupler .
Au démontage, la boite étaite fixée avec des vis à tête hexagonale . J'ai récupéré des vis originales avec leur tête si particulière
Comme je n'ai pas l'outil 1676-T adapté à ces têtes, j'en improvise un : un écrou de 8 est limé en 2 temps 3 mouvements, une douille de 13 et le tour est joué . A l'usage, il fait très bien l'affaire et au besoin, on peut le reproduire tout aussi facilement
Le joint Oldham appartenant à cette boite ( à gauche ) semble avoir déjà souffert . Celui de droite issu de mon stock de rechange et en meilleur état le remplacera
Pour empêcher que la graisse du joint oldham fuit dans le carter d'embrayage, il faut mettre un joint en papier autour de son logement . Evidemment, on n'oublie pas l' Hermétic . Un peu de pâte loctite 518 sur le plan de joint supérieur pour limiter les infiltrations d'eau suintant de la pompe à eau
Le joint acier est enduit de graisse et placé coté boite . On a bien sûr vérifié que la butée est en place . Tout est maintenant prêt pour assembler moteur et boite . Comme souvent , je suis seul pour mener cette opération . La grue d'atelier fait office de troisième et quatrième main
Un peu de flottement pour engager l'arbre primaire dans les cannelures du disque, mais pas de réelle difficulté . Lorsque la boite est en place sur les pions de centrage, on met en place la plaque de fermeture du carter
Les vis à méplats sont serrées à 2 m.kg
Mise en place de la bride guide de gaine de câble de débrayage
Le couvercle de boite n'était pas encore fixé , c'est fait, avec joint en papier et Hermétic . Les vis sont serrées à 2 m.kg . Sur les goujons longs, pas encore de vis, car il manque les entretoises et le support des avertisseurs : ce sera fait quand le moteur sera en place dans la voiture .
C'est au tour de la pompe à eau . Sous le couvercle, il ya un joint , mais dans la pochette de joints , il y a deux modèles différents ( perfo et 11 D ?) . Dans mon stock, je retrouve un joint d'origine qui me confirme que celui de gauche est le bon
Encore et toujours de l'Hermétic avec le joint. Pour positionner correctement le couvercle, je monte provisoirement les 2 de 10 du bas avant de serrer les 2 vis au centre .
Il ne reste plus qu'à monter le ventilateur .
Le couvercle de boite n'était pas encore fixé , c'est fait, avec joint en papier et Hermétic . Les vis sont serrées à 2 m.kg . Sur les goujons longs, pas encore de vis, car il manque les entretoises et le support des avertisseurs : ce sera fait quand le moteur sera en place dans la voiture .
Le lanceur de démarreur est lubrifié avec de l'huile fine avant mise en place
Quand j'ai acquis ce moteur, il n'y avait pas de tube de reniflard : l'ouverture correspondante sur le bloc était obturée par une simple plaque métallique . Les pièces nécessaires : le tube d'aération , l'écran d'huile et les 2 joints . L' écran d'huile a un sens : trou vers le bas, ergot vers l'extérieur
Hermétic, Hermétic, encore et toujours de l'Hermétic.
C'est en place .
Avant de remettre le groupe propulseur en place, il reste quelques détails à règler : Les butées de bras inférieur sont dans un triste état . A gauche ,le caoutchouc est devenu complètement pâteux et à droite, il a simplement disparu
Pour les démonter, il y a juste un écrou à dévisser par en dessous . La butée avec ses cales de règlage
Les butées de refabrication, livrées avec 3 cales de 1 mm . Comme je ne sais pas comment évaluer l'épaisseur de cales à mettre, je mets la valeur trouvée au démontage, soit 2 fois 2 mm et 3 fois 1 mm . C'est fini
Les amortisseurs, bien que semblant encore fonctionnels, sont aussi remplacés . Pour commencer , l'arrière : marque Armstrong, fabriqué en Angleterre
La bague caoutchouc est constituée de 2 parties sur l'original
La tige est encore en très bon état, il n'y a pas de fuite . Je les garde sous le coude au cas où .
Des petites différences de proportions et sans doute d'autres différences non visibles entre l'ancien et le nouveau .
Les écrous sont serrés à 8 m.kg . Le plus dur, trouver la bonne position de l'écrou pour pouvoir mettre la goupille .
On passe à l'avant. C'est tout aussi simple . J'ai été intrigué par les goupilles employées .
En fait de goupilles, il s'agit de simples brins de fils de fer. Qui a parlé de bricolage ?
Visiblement ces derniers sont d'origine française.
La refabrication vient d'outre-atlantique.
Pendant l'été 2012, j'avais refait le faisceau électrique . Il me restait à remettre en état les clignotants et les feux avant et arrière .
Cliquez sur le lien suivant pour voir le reportage consacré à la rénovation des feux et clignotants : ici
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