Horloge       La traction du Val de Sarre , dernière mise à jour le 26 juin 2023

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La réfection de la banquette arrière (page2)


Il s'agit maintenant de fixer l'armature sur la structure en bois, grâce à des cavaliers comme celui ci

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Plusieurs de ces éléments étaient littéralement rongés par la rouille, j'en confectionne d'autres à partir d'un morceau de tôle de 8/10 mm.

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Je commence par fixer à l'arrière

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Comme l'armature est déformée, ça ne colle plus sur les cotés.

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La correction ne pose pas de problèmes

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Les ressorts, surtout les grands à l'avant sont repositionnés et remis à la verticale

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Il ne faut pas oublier de percer les trous et de remettre les 2 pièces métalliques qui vont permettre de maintenir la banquette sur les pions de centrage .

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Continuons avec la confection d'une nouvelle assise matelassée en crin de cheval . L'originale , dont les coutures ont été réalisées sur une machine à coudre .

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Les deux morceaux de toile de jute originale vont servir de gabarit

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Les dimensions sont 150 x100 pour la partie supérieure et 150 x 70 pour la partie inférieure

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Pour rester le plus fidèle possible à l'origine, je préfère recycler le crin de cheval, plutôt que d'employer le crin végétal vendu à vil prix et souvent utilisé lors de la réfection de sièges . On passe d'abord par la case désinfection : 24 heures dans l'eau de Javel .

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On repère l'emplacement de la toile sur l'armature métallique ;on déborde de 5 cm sur tous les côtés pour pouvoir replier autour du feuillard . On peut maintenant assembler les 2 pans de toile de jute d'un côté, ici l'avant .

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On dispose ensuite le crin sur la toile en respectant approximativement les repères réalisés plus haut

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On termine de coudre une toile sur l'autre . Ca commence à prendre forme .

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Ensuite, il faut matelasser l'assise pour éviter que le crin ne se déplace

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Pour éviter ques les angles de l'armature ne percent à nouveau le matelassage et la coiffe, je les habille d'un morceau de thibaude .

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On peut maintenant fixer sur l'armature métallique .A l'avant, puis à l'arrière, pour finir sur les côtés . La couture continue .

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La toile de jute est clouée sur le cadre en bois à l'avant et à l'arrière

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Ca ressemble déjà à une banquette

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Je ne souhaite pas réutiliser la ouatine de comblement originale, trop abimée et tassée et qui abrite sans doute une faune et une flore suspectes . Je la remplace par un pan de thibaude qui a peu ou prou la même épaisseur . Elle est cousue sur l'armature pour éviter qu'elle ne se déplace .

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Pour estomper les irrégularités de l'assise en crin, je recouvre de ouate de comblemement en vrac

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Pour finir, je recouvre avec de la ouate polyester, la même que pour les sièges avant : elle donnera ( au moins au début) du gonflant au tissu de la coiffe.

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On enfile la coiffe

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La coiffe est fixée sur le cadre avec de la semence de tapissier (les agrafes ont servi à positionner le tissu avant fixation définitive ) .

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Il ne reste plus qu'à mettre le boutons( j'explique plus loin, dans le cas du dossier, comment j'ai procédé ).

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C'est fini pour l'assise.

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On passe au dossier. il est en bien meilleur état que l'assise

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Il ya tout de même 2 accrocs sur les côtés qui ont été réparés de manière assez rustique .

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Une particularité : il n'y a pas de charnière pour fixer le dossier , tout juste une ouverture dont je ne saisis pas l'utilité .

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Sur le dossier de banquette de la 7, on peut voir ces fameuses charnières .

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Comme ce dossier est en bon état, je vais intervenir à minima , me limitant essentiellement au remplacement de la coiffe . Le déshabillage en deux étapes : sous le skaï, la même housse que sur les sièges avant . Des graffitis sont visibles ,laissés sans doute par des galopins qui aujourd'hui doivent avoir largement l'age de la retraite .

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En dessous , le tissu original, en assez bon état .

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Avant de déshabiller complètement, un petit voile de peinture pour rafraîchir le panneau arrière.

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Sous la coiffe, la couche de ouatine .

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Comme sur l'assise , la toile de jute du matelassage est recouverte d'un tissu caoutchouté .

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Avant de mettre la nouvelle coiffe, je revêts avec la ouate polyester, agrafée sur le cadre en bois .

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La mise en place de la coiffe est un peu plus délicat que pour l'assise, il faut bien tendre le tissu pour éviter de plis disgracieux . il ne reste qu'à clouer . Voilà, c'est fait .

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On passe à la pose des boutons. On repère leur position , l'intervalle faisant ici 25 cm .

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Ils sont fixés avec du fil de fer ligaturé sur l'armature des ressorts . Une aiguille de tapissier de 15 ou 20 cm, 50 cm de fil de fer, on pique à travers .

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On fait ensuite de son mieux pour récupérer l'aiguille à travers les ouvertures du carton arrière

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On enfile le bouton sur le fil et on repique dans le même trou . Il faut faire déboucher l'aiguille de telle manière que les 2 brins du fil passent de part et d'autre d'un élément de l'armature métallique .

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On tire les 2 brins jusqu'à amener le bouton à la bonne position . Pas facile d'apprécier le bon "enfoncement" du bouton . J'ai volontairement accentué un peu la tension du fil , pensant que la ouate allait se tasser sur le long terme . .

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Le plus difficile est de faire l'épissure : pas facile d'introduire une pince entre les ressorts et à travers les ouvertures réduites dans le carton . Les selliers de l'époque devaient utiliser un outil adapté , mais lequel ?

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Je n'ai jamais vu ,ni sur les sites de vente en ligne ni en bourse d'échanges, les charnières vues plus haut . Il me faut donc en fabriquer . On trouve en grande surface de bricolage des charnières congés de différentes tailles qui peuvent être adaptées . .

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Quelques traits de scie et de perçages plus loin . Ce n'est pas parfait, mais comme on n'en voit que le haut, cela fera l'affaire .

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Un petit coup de bombe noire.

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Il ne reste plus qu'à fixer sur le dossier ; entraxe de 75 cm.

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Les ouvertures dans le panneau arrière étaient masquées par un bandeau de skaï . Je ne sais pas si c'était d'origine , mais j'en remets un .

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On vérifie in situ que les charnières sont bien positionnées par rapport aux supports sur la tablette arrière.

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Le dossier terminé.

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Voilà c'est fini pour les sièges . Ils vont bientôt retrouver leur place définitive dans le véhicule, mais je ne résiste pas au plaisir de voir ce que ça donne en testant le moelleux de cette banquette arrière .

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